Lexique

Il existe de nombreux termes techniques dans le domaine de la prévoyance professionnelle. Les plus importants sont brièvement expliqués ici.

Il s’agit de la somme de tous les capitaux épargnés, apportés et rémunérés dont dispose une personne assurée.

Si la primauté des cotisations s’applique à la prévoyance professionnelle, la rente de vieillesse se base sur le capital versé. Cela peut avoir pour conséquence que la rente – par rapport au dernier salaire – soit très confortable ou au contraire très modeste.

Dans le cas de la primauté des prestations, en revanche, les cotisations sont gérées de manière à ce que la rente représente un certain pourcentage du salaire.

Celui-ci montre combien de capital une caisse de pension possède par rapport à ses obligations envers les assurés. Le taux de couverture décrit donc dans quelle mesure les obligations d’une caisse de pension sont couvertes par son patrimoine. S’il est supérieur à 100 %, il y a plus de capital que nécessaire – et inversement, pas assez.

En cas de décès du conjoint assuré, les conjoints bénéficient également des prestations de la caisse : avant la retraite sous forme de rente de survivant – après sous forme de rente de veuve.

Les personnes qui souhaitent améliorer leur prévoyance vieillesse peuvent verser un capital supplémentaire. Ce versement a pour effet d’augmenter le capital d’épargne attendu au moment de la retraite, ce qui permet d’améliorer la rente en conséquence. De plus, le montant du rachat peut être déduit du revenu imposable – sauf si l’on transfère des avoirs du pilier 3a. En cas de décès, les rachats effectués sont versés aux héritiers et ne peuvent pas être utilisés pour couvrir les prestations de survivants.

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Les personnes qui souhaitent prendre une retraite anticipée peuvent verser un capital supplémentaire dans la caisse afin de compenser la perte de rente résultant de la retraite anticipée (taux de conversion plus bas, absence d’intérêts). Toutefois, les personnes qui décident de prendre une retraite anticipée auprès de la caisse de pension doivent également prendre leur retraite. Si elle ou lui ne le fait pas, les règles de la caisse garantissent que cela n’en vaut pas la peine financièrement.

Lorsqu’une personne change d’employeur, elle change également de caisse de pension. L’ensemble de la fortune est alors transféré à la nouvelle institution de prévoyance (la prestation de libre passage) – rien ne peut être retenu.

Lors du départ à la retraite, une partie ou la totalité du capital d’épargne peut être retirée en une seule fois. Un tel retrait diminue la rente (ou la remplace) et a encore des répercussions ultérieures sur d’éventuelles prestations complémentaires (réductions).

La caisse de pension n’assure pas la totalité du salaire déclaré. En règle générale, une déduction dite de coordination est effectuée. Cela permet de tenir compte du fait que l’AVS est également une forme de prévoyance vieillesse et que l’AVS et la CP ne se chevauchent pas. La déduction diminue donc aussi bien la prime que le capital vieillesse. La déduction peut être faite, mais ce n’est pas une obligation

Les personnes vivant en union libre peuvent, dans certaines circonstances, assimiler leur partenaire à un conjoint en matière de prévoyance.

Dans la primauté des prestations, les cotisations dans la prévoyance professionnelle sont gérées de manière à ce que la rente représente un certain pourcentage du salaire.

Si, en revanche, c’est la primauté des cotisations qui s’applique, la rente de vieillesse s’aligne alors sur le capital versé. Cela peut avoir pour conséquence que la rente – par rapport au dernier salaire – soit très confortable ou au contraire très modeste.

La prévoyance est en principe exonérée d’impôts. Mais dès qu’il s’agit de rachat, d’encouragement à la propriété du logement, d’adaptation du plan d’épargne et de retrait du capital, ceux-ci entraînent des conséquences fiscales. C’est pourquoi il faut toujours clarifier les changements au préalable ! Le mieux est de nous contacter.

Le conseil de fondation d’une caisse de pension est l’organe supérieur de l’institution de prévoyance, à l’instar d’un conseil d’administration. Il définit la stratégie, les plans de prestations et s’assure que la caisse est organisée de manière adéquate. Il se compose pour moitié de représentants des salariés et pour moitié de représentants de l’employeur. Cela vaut également pour le conseil de fondation de la PKSU.

Celle-ci est constituée afin que la caisse de pension puisse supporter elle-même les pertes liées aux placements de capitaux. Cela permet de garantir avec une grande probabilité que le taux de couverture ne descende pas en dessous de 100%.

Il est utilisé pour calculer les provisions, par exemple pour les prestations de retraite. On part du principe qu’il est possible de placer les fonds à un taux d’intérêt déterminé, raison pour laquelle il n’est pas nécessaire aujourd’hui de conserver déjà la totalité du montant – un peu comme si l’on épargnait en vue d’un montant déterminé. Plus ce taux est élevé, moins il faut d’argent aujourd’hui – car les revenus d’intérêts seront proportionnellement plus élevés.

 

Ce pourcentage indique à combien s’élèvera la rente de vieillesse en pourcentage du capital épargné. Le taux de conversion est fixé chaque année par le conseil de fondation.

A partir de l’âge de 58 ans, chaque personne assurée peut prendre une retraite anticipée auprès de la caisse. La rente sera réduite en conséquence – en contrepartie, on obtient plus de durée de vie. Les pertes peuvent être compensées par des rachats.

Il définit le fonctionnement exact de la prévoyance, les droits et obligations de l’assuré et qui verse quelle cotisation. Vous trouverez ici le règlement de prévoyance de la PKSU.